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Trans en Provence d'hier et d'aujourd'hui
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Trans en Provence d'hier et d'aujourd'hui
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29 mars 2022

La citerne publique

Trans-La citerne publique à côté de l'église

La France au XXe siècle

Trans en Provence

La citerne publique, seul moyen d'alimentation en eau potable d'une agglomération de 1.100 habitants.

Histoire 

Au XVIIe siècle, des travaux de recherches furent exécutés car le besoin en eau potable se faisait sentir, et les habitants de la localité, le demandaient avec insistence. Il est du reste question de l'eau dans les délibérations du conseil communal de Trans en 1731 en ces termes : "Les eaux de la rivière Nartuby, pernicieuses à boire tant des gens que des bêtes, à cause des immondices qui s'y jettent venant de la ville de Draguignan et étant d'ailleurs rudes et pesantes, les habitants se trouvant obligés d'en aller prendre à quelques sources qui sont le long de la rivière, dans les précipices et au-dessous du village...". Donc, à cette époque disons de 1550 à 1750 on allait quérir tous les sourciers ou chercheurs d'eau, mais aucun ne trouva le précieux liquide. En 1755, on réalisa enfin une adduction d'eau qui a duré presque jusqu'à notre époque moderne, à partir d'une source trouvée aux Escombes, on capta l'eau et par une canalisation on l'amena à une fontaine près de l'église, mais bien vite cela fut insuffisant et on chercha à nouveau à augmenter le débit de l'eau. Pourtant, le problème de l'eau demeura à Trans et en 1804, on créa une citerne publique à côté de l'église. On y récupérait les eaux de pluie venant du toit de l'édifice et le surplus de la petite fontaine publique qui coulait grâce à l'eau de la source des Escombes. Pour aller à l'eau, les transians étaient alors obligés d'actionner une pompe. Pour cela, il fallait tourner une roue, c'était pénible et il y avait la queue, car c'était la seule eau potable de la commune. Cela durera jusqu'en 1928... incroyable n'est-ce pas ? En 1928 donc, la municipalité dirigée par Monsieur Jules Saurin réalise le première vraie adduction d'eau et de tout-à-l'égout. Trans compte alors 1.100 habitants. C'est un progrès considérable : les ménagères ont enfin l'eau à la pile (évier). C'est à la suite d'un travail effectué par Monsieur Laponche, ingénieur de son état, qui a trouvé une nappe d'eau au quartier des Incapis. Cet ingénieur crée alors "La Société des Eaux du littoral varois", en 1930 une convention est signée avec la municipalité. Elle assure pour Trans un débit de 5 litres/seconde d'eau. Cette eau avant d'être distribuée était remontée par pompage à un bassin au quartier de la Bouissière et de là, les canalisations filaient vers le village. Passons quelques années plus loin et arrêtons nous en 1967. A cette époque, une convention entre Trans et Draguignan est passée. Trans cède ses droits sur la nappe des Incapis et Draguignan s'engage en échange à fournir à Trans 5 litres d'eau/seconde - plus 20% de ce que prendrait cette ville. Avec prise en charge du château d'eau par Draguignan créé aux Demoiselles. Un réservoir se fait au quartier de Saint-Victor où la côte est l'une des plus élevée de la commune, ce qui permet le développement du réseau d'eau. Plus tard, Trans passe de 1.100 habitants à 3.500, les besoins en eau augmentent donc. A la suite de nouvelles recherches, on découvre une nappe d'eau très importante sur le territoire communal : celle du Puits de Maurin. Un premier forage en 1979 à 50 mètres permet d'y pomper 50 m3/heure. Un réservoir de 500 m3 est créé à la côte 222, qui domine tout le village. En 1980, un deuxième forage est réalisé, à 50 mètres, on pompe 100 m3/heure et on va construire un deuxième bassin. Le tout est accompagné d'un effort important de la commune qui remplace le réseau ancien et étend de nouvelles canalisations.

Source : D'après une enquête de Jean Benoît pour le journal Var-Matin

 

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