Bonjour à vous qui passez par Trans en Provence.
Je vous invite à la découverte de mon village à travers des cartes postales et des photographies.
Bonne visite !
Mes autres blogs sur Trans en Provence :
Trans en Provence au fil de la Nartuby
Cimetières de Trans en Provence et généalogies transianes (cimetierestrans.org)
Cartes de bonjour et de souvenir
Carte postale "Souvenir de Trans en Provence"
Carte postale "Souvenir de Trans" avec deux cartes postales de Trans en format réduit à droite et un brin d'olivier à gauche
Carte postale "Un bonjour de Trans"
Carte postale porte-bonheur multi-vues : neuf cartes postales en format miniature à l'intérieur d'un trèfle à quatre feuilles.
Vues générales du village (1)
Vue générale de Trans avec depuis le bas, à gauche et jusqu'au milieu, de nombreux moulins à huile, notamment celui du Fabrégon où il y avait une source appelée "la source du Fabrégon". Il devait y avoir sans doute aussi au moins un moulin à farine et un autre à rescence. On devine la rue des Baumes puis le chemin du Ponçonnet. Le bâtiment long en travers au milieu de la carte était également un moulin, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui la salle des Baumes. On voit l'église et le derrière des maisons de la place de l'Eglise et de la rue de La Motte.
La Côte d'Azur - Vue générale de Trans
Le même endroit que la première carte à part qu'on voit le pont de La Motte au fond et la Nartuby à droite. Je vous ai mis les deux mêmes vues car l'une est plus claire que l'autre.
Carte oblitérée de Draguignan du 21 août 1905. On lit sur la carte : Trans - Vue d'ensemble (côté ouest).
Au fond à gauche, on voit le pont Bertrand au bout duquel il y a le moulin écroulé qui faisait le coin de la place des Moulins et qui a pratiquement achevé de s'écrouler lors de l'inondation de 2010. Puis, le moulin à huile communal qui deviendra la médiathèque, le moulin à huile qui sera acheté par Monsieur Cotta, celui qui sera acheté par Claudius Lambert à Honoré Fournial qui en fera l'auberge du Vieux Moulin avec la grotte Sainte-Catherine (patronne des mouliniers), la cheminée de la scierie qui a brûlé en je ne sais pas quelle année, à droite, il y a le stock de bois, au milieu, l'usine électrique d'Honoré Fournial (toujours en activité de nos jours) avec le petit pont qui permettait de traverser de l'autre côté, devant, peut-être le toit du moulin à farine (actuellement partiellement écroulé) ? A gauche, plusieurs moulins à huile dont un avec un toit plat* et celui appelé moulin de Madame Nivet qui était sa maison d'habitation. Tout ce coin là existe toujours mais de plus en plus ruiné, on passe devant si l'on va faire le circuit de la boucle du Calant (passerelle himalayenne). Il y a un panneau "danger d'éboulement").
* Un Transian, Monsieur Jugi, m'a expliqué qu'il existait des moulins à huile avec des toits plats. En fait, ces toits plats étaient appelés des "planchers". Ils étaient percés de trous dans lesquels les hommes qui travaillaient au moulin faisaient tomber les olives par des trémies et qui descendaient directement dans les broyeurs.
La même vue mais sans le timbre et plus sombre
Une vue panoramique en surplomb de la gare qui fut inaugurée en 1864. Lire mon article à ce propos sur mon blog consacré à Trans en Provence (lien dessous).
Le 29 septembre 1864, le journal "Le Var" publiait l'article suivant : "Avant hier mardi vers les onze heures de la matinée, une foule nombreuse se pressait aux abords de la voie ferrée dans la direction de Trans.
http://www.transenprovence.info
Une vue générale du village prise au-dessus de la gare
Vue du Pont de la route de La Motte (1892) et route de Saint-Vincent soit rue des Baumes. Si l'on continue tout droit cette route qui finalement n'aboutit pas, puisqu'en bas il y a le pré avec le cannier, on arrive au quartier de Saint-Vincent (en contrebas de la route qui va au Muy).
Une vue générale en version colorisée avec au premier plan des vignes et l'avenue de Beaulieu. On y voit aussi au milieu la cheminée de la scierie Fournial et plus loin, l'église Saint-Victor.
Une autre vue générale prise après 1931 car sur la droite on voit le puits aérien, construction unique en Europe et la villa d'Achille Knapen, le constructeur du puits.
Si vous voulez lire mon article sur le puits aérien, je vous mets le lien car il est sur mon blog Trans en Provence au fil de la Nartuby.
Le puits aérien (carte postale - collection personnelle de Nadine) Avez-vous déjà entendu parler du puits aérien de Trans en Provence ? Le constructeur de cet ouvrage, un ingénieur belge, Monsieur Achille Knapen est venu à Trans vers la fin de sa vie professionnelle.
http://www.transenprovence.info
Vues générales du village (2)
Une suite avec d'autres cartes postales de vues générales du village dont certaines dites "modernes" et donc en couleur.
Carte postale signée Cim qui doit dater des années 50. Au premier plan, la gare avec la voie de chemin de fer, et les bâtiments de la scierie Collomp, (anciennement Fournial) au milieu, sur la gauche la râperie et l'usine de contreplaqué avec le pont qui permettait de traverser la Nartuby.
Carte postale colorisée (années 50) avec au premier plan le terrain appartenant à Monsieur Fernand Douguet, là où est construite à présent la résidence des Baumes (chemin des Baumes). Au-delà des vignes (au milieu), le chemin du Ponçonnet, l'ancienne école communale de filles. A gauche, la coopérative vinicole (bâtiment au toit rouge) et sur les hauteurs à droite le puits aérien et la villa de son constructeur Achille Knapen.
Carte postale en noir et blanc signée "La Cigogne" avec sur la gauche les cyprès du vieux cimetière, le puits aérien et la villa Knapen sur les hauteurs à droite.
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Les cartes postales La Cigogne
La Cigogne était une maison d'édition appartenant au groupe Hachette qui avait son siège au 111 rue de Réaumur à Paris. Le nom de "La Cigogne" provient du fait que les premières cartes postales de cette société ont été produites par Albert Berger pour la filiale Hachette de Strasbourg.
Source : www.paroa.fr
Oliviers et vignes dans la propriété de Monsieur Fernand Douguet, en face sur la gauche, l'ancienne école de filles, puis vers la droite les maisons qui se trouvent derrière l'église. Aujourd'hui à la place des vignes, il y a la résidence des Baumes construite en 2012.
Carte postale en couleur datant des années 80 sans doute, on y voit l'entrée de Trans en Provence avec la double voie, l'avenue Notre-Dame et la coopérative "La Transiane" fermée en 1987 et démolie en 1990 ou 1991.
Vue prise du chemin du Calant (du côté droit par rapport au pont de La Motte). On y voit le pont à droite et les premières maison de la rue de La Motte.
Au premier plan, les oliviers et les vignes de Monsieur Gerbino, terrain où sera implantée la nouvelle école maternelle et plus à gauche de la carte postale, la salle polyvalente.
Vue aérienne prise avant 1974. Le terrain qui deviendra plus tard le nouveau cimetière (1974) est au premier plan, on y voit des vignes. Sur la gauche, il y a la coopérative vinicole "La Transiane" (grand bâtiment long avec un toit rouge).
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Les cartes postales CIM
Il y a des cartes postales signées "Cim" dans le coin droit. Ces cartes ont été imprimées par la maison CIM (Combier Imprimeur Mâcon). Fondée avant la Première Guerre mondiale par Jean-Marie Combier (1891-1968), photographe passionné, la maison CIM va publier pendant près d'un siècle plus de deux millions de cartes postales différentes.
Dans les années 1950, l'entreprise Cim devient spécialiste de la vue aérienne. Jean-Marie Combier a, pour cela, acheté trois petits avions de reconnaissance laissés en Europe après-guerre par l'armée américaine : ces cartes portent la mention "Editions Aériennes COMBIER IMP. MACON". La couleur est d'abord apposée manuellement sur les photos en noir et blanc ; puis l'entreprise passera à la quadrichromie (années 60). La maison Cim atteint son apogée dans la décennie suivante, avec plus de 80 millions de cartes postales par an.
L'entreprise Cim cesse toute activité en 1982. Ses archives (négatifs, plaques de verre, premiers tirages, cartes recolorisées, phototypes…) avaient été données quelques années plus tôt, en 1975, dûment classées, au musée Nicéphore-Niépce de Châlon-sur-Saône par Marc Combier, fils du fondateur de l'entreprise mâconnaise.
Source : Wikipédia
Vues aériennes du village
Carte postale des années 50/60. Tout au bord de la carte en bas, l'hôtel de ville. En contrebas, le pont Bertrand qui aboutit à la place des Moulins avec le moulin à huile communal. Sur la place, la grande maison appartenait aux frères Bertrand, les constructeurs du pont, c'était une auberge avec son écurie. Puis, on a l'avenue de la Gare avec à gauche, l'ancienne filature de soie Garnier, à savoir que la soie n'était pas tissée sur place, les écheveaux de soie partaient pour Lyon par le train, on voit la haute cheminée de la chaufferie. En face, cachée par les platanes, on devine la chapelle Saint Roch. Au milieu, le pont Vieux et l'avenue des Cascades avec ses maisons qui la bordent et ses jardins derrière. Plus loin, les bâtiments qui constituaient la scierie Fournial (rachetée par Collomp). En bas de la colline, sur la gauche, la gare et la voie ferrée.
La même carte postale que dessus en version colorisée. On voit les cascades, les moulins et le pont Bertrand.
La même carte postale que celle au-dessus mais les couleurs ne sont pas les mêmes. La descente vers l'ancien moulin à huile communal reconverti aujourd'hui en médiathèque. Le toit et une portion de la façade de l'hôtel de ville à l'extrême droite, dans le prolongement, les piliers de la vieille scierie qui avait brûlée. Devant, l'auberge du Vieux moulin, au-delà l'avenue de Beaulieu. En face, la montée du Peybert avec tout autour, les collines et les champs de vignes et d'oliviers.
Deux cartes postales identiques mais les couleurs diffèrent. Vue sur le village par la rue Nationale. A l'arrière plan, les collines du Peybert et les champs d'oliviers et de vignes.
Carte postale des années 70/80. La place de l'hôtel de ville, la rue du Bachas, la rue Nationale avec les maisons qui la bordent avec leurs jardins sur le derrière. Au centre, l'église Saint-Victor, puis la rue de La Motte et le nouveau cimetière (mis en service en 1974). En contrebas, à l'extrême gauche, les bassins de la pisciculture.
Notre rivière : la Nartuby
La Nartuby est l'affluent du principal fleuve du département du Var : l'Argens. Elle est longue de 33 km et couvre un bassin versant de 220 km², elle traverse sept communes au total qui sont : Montferrat, Ampus, Châteaudouble, Draguignan, Trans en Provence, La Motte et le Muy. Elle prend sa source sur la commune de Montferrat au lieu dit la Magdeleine à 575m d'altitude pour finir sa course dans l'Argens au Muy.
A Trans en Provence, la Nartuby traverse le village et passe sous quatre ponts.
Le site de Trans Les canaux d'irrigation La est une rivière dont le cours d'eau a un régime méditerranéen c'est-à-dire, dont le débit moyen annuel est assez conséquent au droit du village, mais avec les fluctuations climatiques très importantes l'on constate très souvent que la rivière est à sec en amont entre et Draguignan .
http://www.transenprovence.info
Les cascades de la Nartuby
Trans en Provence se situe dans une région calcaire qui date du Trias moyen il y a plus de 230 millions d'années. Au cours de la période appelée Cénozoïque à l'ère tertiaire, le continent africain qui continue à remonter vers le Nord va bouleverser toute la région (phénomène de dérive des continents). La Méditerranée va disparaître car elle n'aura plus de connexion océanique étant donné que le détroit de Gibraltar s'est refermé. Cela va engendrer le fait que les cours d'eau de la région vont creuser leur lit et ainsi créer des gorges. Il y a 400 000 ans, la période interglaciaire Mindel-Riss va permettre le dépôt de beaucoup de tufs. On en a un très bel exemple à l'intérieur du restaurant La Grotte qui est creusée dans ces tufs à travertins avec énormément de formations géologiques. La région de Trans est extrêmement riche au point de vue géologique avec seulement sur ce site un tout petit résumé de ce que l'on peut dire sur cette zone là.
Source : Stephen Giner, géomorphologue, archéologue, topographe au Service du Patrimoine et de l'Archéologie, Département du Var, Marseille et périphérie.
Trans en Provence se situe dans une région calcaire qui date du Trias moyen il y a plus de 230 millions d'années. Au cours de la période appelée Cénozoïque à l'ère tertiaire, le continent africain qui continue à remonter vers le Nord va bouleverser toute la région (phénomène de dérive des continents).
http://www.transenprovence.info
Vous trouverez d'autres cartes postales ayant pour thème les cascades dans l'album-photos du même nom. Je mets le lien ci-dessous pour que vous puissiez y aller directement.
Cascades : Toutes les photos Cascades - Trans en Provence d'hier et d'aujourd'hui
http://villagedetrans83.canalblog.com
La source de la Foux
Voici la seule carte postale qui représente la source de la Foux.
La Foux qui est une source qui émerge près du confluent avec la Nartuby et qui se mêle à celle-ci.
La presqu'ile
La même carte postale mais la seconde en version colorisée.
Elle représente la presqu'île sur la route de Draguignan.
Le pont Vieux
Carte postale stéréoscopique du Pont Vieux
Le pont Vieux est le plus ancien de nos quatre ponts.
"Au XVIIIème siècle, Trans ne comptait qu'un seul pont le "Pont Vieux" ou "Pont de saint-Roch" qui était étroit et en mauvais état" Cf. mon article : "Trans au cours du XVIIIème siècle" dans mon blog sur le village. Je mets le lien direct pour y aller :
Un recensement effectué en 1765 en Provence, avait dénombré pour Trans 1066 habitants. Par la suite, cette population augmenta jusqu'à environ 1200 habitants au moment de la Révolution. Tout les gens habitaient en grosse majorité dans le village. Très rares étaient ceux qui demeuraient de façon permanente à la campagne dans des bastides.
http://www.transenprovence.info